Corps-Montagnes et Ciels dilués
Depuis 2023, j’ai étendu mes recherches plastiques et graphiques sur la représentation des corps et des paysages à la pratique du monotype.
Corps-montagnes #8
Corps-montagnes #8
format 35 x 50 cm, 2024
Je
peins avec des encres de gravure sur une plaque de zinc non gravée,
lisse. Je pose l’encre au rouleau ou à la tarlatane, je rajoute et
j’enlève, j’essuie et j’étale. Et ensuite j’imprime. Je
travaille toujours en superposant plusieurs tirages sur le même
papier. Grâce à l’image fantôme qui reste sur la plaque après
chaque impression, je peux me repérer pour créer la couche suivante
et maîtriser grosso modo les endroits de superposition.
Se révèlent alors des images vibrantes, où l’on perçoit la part d’aléatoire propre au moment de réalisation tout en trouvant une finesse, une profondeur aux mouvements de l’image. Grâce au monotype, la spontanéité du geste est mise en valeur. Dans les premiers corps-montagnes, on peut voir qu’ils émergent d’une ombre dense, que leurs contours ne sont pas précisément définis, que les limites entre l’un et l’autre ne sont pas claires non plus. C’est cette épaisseur entre les corps, cet élan de deux paysages qui se rencontrent que j’aimerais explorer.
C’est une démarche que j’affectionne particulièrement car je me retrouve à mi-chemin entre un travail de maîtrise technique et un « laisser faire » sensible. C’est vraiment de la combinaison de ces deux intentions qu’émergent ces images.
Se révèlent alors des images vibrantes, où l’on perçoit la part d’aléatoire propre au moment de réalisation tout en trouvant une finesse, une profondeur aux mouvements de l’image. Grâce au monotype, la spontanéité du geste est mise en valeur. Dans les premiers corps-montagnes, on peut voir qu’ils émergent d’une ombre dense, que leurs contours ne sont pas précisément définis, que les limites entre l’un et l’autre ne sont pas claires non plus. C’est cette épaisseur entre les corps, cet élan de deux paysages qui se rencontrent que j’aimerais explorer.
C’est une démarche que j’affectionne particulièrement car je me retrouve à mi-chemin entre un travail de maîtrise technique et un « laisser faire » sensible. C’est vraiment de la combinaison de ces deux intentions qu’émergent ces images.
Corps-montagnes #11
format 28 x 40 cm, 2024Corps-montagnes #9
format 28 x 40 cm, 2024Ciel dilué #1
format 35 x 50 cm, 2024Etude 3
format 15 x 21 cm, 2024Etude 6
format 15 x 21 cm, 2024Etude 2
format 15 x 21 cm, 2024
Since 2023, I have extended my plastic and graphic research on the representation of bodies and landscapes to the practice of monotype.
I paint with etching inks on a smooth, unengraved zinc plate. I apply the ink with a roller or tarlatan, add and remove, wipe and spread. I always work by overlaying several prints on the same paper. Thanks to the ghost image that remains on the plate after each print, I can find my way to create the next layer and roughly control the overlapping locations. Vibrant images are then revealed, where we perceive the element of randomness specific to the moment of creation while finding a finesse, a depth to the movements of the image. In the first Corps-Montagnes, we can see that they emerge from a dense shadow, that their contours are not precisely defined. The limits between one and the other are not clear either. It is this thickness between bodies, this momentum of two landscapes meeting that I would like to explore. It’s an approach that I particularly like because I find myself halfway between work of technical mastery and a sensitive “detachment”.